ZOA

Statut iucn

Préoccupation mineure

Coati à nez blanc

Nasua narica

White-nose coati

Classification :

Mammifères, Carnivores, Procyonidés

Taille et poids :

Max. 6kg (Mâles 20% plus lourds que les femelles)

Longévité :

17 ans en captivité

Régime alimentaire :

Omnivore : principalement invertébrés et fruits et parfois petits vertébrés voire charognes.

Répartition et milieux de vie :

Amérique du Sud. Tous types d'habitats boisés mais principalement les forêts tropicales

Statuts et conservation :

Annexe III(C)

En savoir plus

Le coati à nez blanc fréquente Annexe III(C) types d’habitats boisés, mais il affectionne particulièrement les forêts tropicales où on le trouve jusqu’à près de 3000m d’altitude !

Principalement diurnes (ils passent la nuit caché dans les arbres) les coatis sont parmi les plus grégaires des carnivores. Ils vivent en effet en bandes pouvant atteindre 30 individus, mais plus généralement entre 5 et 18.

Ces groupes sont dits matrilinéaires car ils sont composés de femelles apparentées et de leurs progénitures. Les mâles sont solitaires mais peuvent parfois être acceptés au sein du groupe. En effet, la vie en groupe diminue le risque d’être la proie de prédateurs, car il y a toujours au moins un individu qui surveille les alentours et donne l’alerte pour prévenir une attaque.

Des glandes situées dans la région ano-génitale permettent au coati mâle de marquer son territoire tout au long de l’année, les femelles ne font usage de ces glandes que pendant la période précédant la reproduction.

Les coatis passent de longs moments au sol à fourrager dans les feuilles mortes, grâce à leur nez et leurs pattes antérieures, à la recherche de petits invertébrés ou de fruits tombés au sol, mais ils grimpent aussi dans les arbres pour en cueillir.

La femelle coati à nez blanc met bas dans un nid confectionné dans les arbres, à l’écart du groupe. Lorsque les jeunes sont suffisamment habiles pour grimper dans les arbres et suivre les adultes (vers 40 jours), ils quitteront le nid pour rejoindre le reste du groupe.

 S’il n’est pas considéré comme menacé par l’UICN, sa population ne cesse de décroitre, du fait de la chasse par l’homme. Cette espèce est malgré tout capable de prospérer dans des milieux fragmentés si elle n’est pas persécutée.